Pour l’avenir, honorons-les et ne les oublions pas
Avril 2025 .VOL DE ROUTINE...
Le 23 avril 1943
à 21h18, Lagune Bahiret El Bibane (Tunisie),
le capitaine Marcel Finance, le mécanicien Aubert, le radio Flamand et le pilote-instructeur le capitaine Raymond Roques décollent à bord d’un Blenheim V pour un vol de qualification.
13 août 1959 – QUAND LE DERNIER VOL DEVIENT UN DESTIN BRISÉ
Le 13 août 1959, le sergent Jean THUAULT s’apprête à fêter la « quille ». Le soir même, il doit être démobilisé et se projette déjà vers son avenir : devenir pilote instructeur de l’armée de l’air marocaine.
Ce jour-là, un pilote prévu pour une mission de surveillance tombe malade. Jean THUAULT se porte volontaire pour le remplacer.
Aux commandes d’un T-6G Texan, il décolle à 6 heures pour une reconnaissance de la route de Djelfa à Laghouat, accompagné du sergent BATS, mécanicien armurier. Après une heure de vol, l’appareil est pris à partie par des rebelles. Touché, probablement sur une commande vitale, l’avion percute le sol à basse altitude. Jean THUAULT, 23 ans, est tué sur le coup, son mécanicien est grièvement blessé.
La commune de Saint-Andelain a attribué son nom à une esplanade, et la ville de Cosne-Cours-sur-Loire à un rond-point.
Son nom mérite d’être rappelé, pour que son courage ne sombre jamais dans l’oubli.
Jean THUAULT, né le 20 juin 1936 à Saint-Andelain (Nièvre), se passionne très tôt pour l’aviation, lors d’un meeting aérien à Cosne en 1947.
Élève parachutiste dès 1952, puis breveté pilote après sa formation à Marrakech, il rejoint en 1958 l’Escadrille d’aviation légère d’appui 21/72, basée à Djelfa.
Il totalise 404 heures de vol, dont 162 heures en 94 missions au titre du maintien de l’ordre.
Sa mémoire est honorée au Mémorial des Aviateurs au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget,
aux côtés d’autres aviateurs tombés dans l’accomplissement de leur mission.