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1914 - 1918

LA GUERRE

AÉRIENNE

En 1914, la bataille de la Marne, à pied et à cheval,

est la dernière bataille du XIXe siècle.

 

En novembre 1918, il y a environ

5 000 avions alliés dans le ciel.

 

En quatre années, l’arme aérienne

a considérablement évolué.

 

La guerre, motorisée, se fait maintenant

en trois dimensions et les évolutions de l’artillerie et de l’aviation sont intimement

associées grâce à la photographie

et la télégraphie sans fil (TSF).

 

Les batailles de Verdun et de la Somme en 1916 constituent une période charnière :

la bataille n’est plus seulement

une affaire de fantassins

mais une gestion globale d’hommes

et de matériels où l’avion devient un nouvel acteur évoluant et se transformant pour intégrer

la bataille.

 

Le concept de supériorité aérienne

se met en place :

pour protéger les avions de reconnaissance

et de réglage, il faut des avions de chasse.

 

Pour compléter l’action de l’artillerie à longue portée,

il faut des avions de bombardements.

  • La puissance des moteurs passe ainsi

d’environ 80 chevaux  à plus de 300.

  • Les appareils montent de plus en plus vite

et de plus en plus haut.

  • La puissance de feu – mitrailleuses

et bombes – croit tout autant.

 

En 1918, l’aviation, avec seulement

17 000 pilotes

sur les 8 millions d’hommes mobilisés,

est devenu une arme à part entière essentielle à la victoire.

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