Pour l’avenir, honorons-les et ne les oublions pas
Dès 1994, tirant les enseignements de la guerre
du Golfe et de la nouvelle carte géostratégique
liée à l’effondrement du Bloc de l’Est,
l’armée de l’Air crée le Commandement de la défense aérienne
et des opérations aériennes
pour fédérer le commandement des opérations et assurer l’unicité de la manœuvre aérienne.
Elle regroupe aussi ses forces par nature :
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combat,
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projection,
-
systèmes de surveillance d’information
et de communication,
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protection.
L’amélioration rapide de son organisation
et de ses capacités opérationnelles lui permette
de répondre avec efficacité
aux nouveaux engagements
en opérations extérieures, notamment en Bosnie dès 1992 puis sur de nombreux autres théâtres.
L’armée de l’Air entre dans l’ère
de l’avion multi-rôle Rafale.
La suspension du service national et
la réduction drastique des effectifs amènent
à une refonte des systèmes
au début des années 2000 marquée
par la professionnalisation et la féminisation conforme aux évolutions de la société.
Le site de missiles balistiques du plateau d’Albion est démantelé et il n’y a plus
de frappe préstratégique.
Les forces aériennes nucléaires sont donc resserrées en moyens et en effectifs alors que
les moyens pour les opérations extérieures (OPEX), de plus en plus fréquentes, sont réorganisés
et optimisés.
Le plan Air 2010 lance un dispositif opérationnel
à quatre pôles de commandement :
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forces aériennes stratégiques,
-
défense aérienne et opérations,
-
forces aériennes,
-
soutien des forces aériennes.
Ce plan s’inscrit désormais dans un cadre interarmées.