
Pour l’avenir, honorons-les et ne les oublions pas
Avril 2025 .VOL DE ROUTINE...
Le 23 avril 1943
à 21h18, Lagune Bahiret El Bibane (Tunisie),
le capitaine Marcel Finance, le mécanicien Aubert, le radio Flamand et le pilote-instructeur le capitaine Raymond Roques décollent à bord d’un Blenheim V pour un vol de qualification.
13 aout 2025 . LE DERNIER ENVOL
Le 13 août 1959,
le sergent
Jean THUAULT s’apprête à fêter
la « quille ».
Le soir même,
il doit être démobilisé
et se projette déjà
vers son avenir...
Du ciel d’Europe à l’Indochine :
le destin de l’adjudant Pierre GÉMOT

Pierre GÉMOT naît le 20 juillet 1920 à Vitrac (Charente). Il s’engage dans l’Armée de l’air en octobre 1937, à seulement 17 ans. Formé à Rochefort-sur-Mer, il obtient son brevet de mécanicien avion en avril 1939.


Lorsque la guerre éclate, il sert sur plusieurs bases métropolitaines avant d’être envoyé en Afrique du Nord, au sein du Groupe de bombardement I/62, équipé de Martin 167.
En 1943, animé par la volonté de poursuivre le combat, il gagne l’Angleterre et rejoint la Royal Air Force. Breveté mécanicien navigant en mai 1944, il participe à trente missions de bombardement sur la France occupée et l’Allemagne au sein du Groupe de bombardement I/25 « Tunisie », à bord de bombardiers Halifax. Blessé à deux reprises, il est cité à l’ordre de l’armée aérienne.
Après la guerre, il continue à servir, notamment au Groupe de transport II/15 « Anjou », puis au GT I/61 « Touraine ».

En 1952, il est affecté en Indochine, au Groupe de transport aérien I/64 « Béarn », opérant sur trimoteurs AAC.1 Toucan engagés dans les difficiles missions du Tonkin.
Le 20 octobre 1952, lors d’un vol entre Nha Trang et Saigon, son appareil s’écrase dans la région de Cam Ranh. L’adjudant Pierre GÉMOT est tué sur le coup.
Malgré les efforts héroïques du commandant Max DAUCHIER pour porter secours aux survivants et alerter les secours, neuf aviateurs périssent dans l’accident.
Ils reposent sur la montagne de Chua Chan, non loin du lieu du drame.
Le 23 juillet 1986, pour honorer sa mémoire et son parcours exemplaire, la base aérienne 721 de Rochefort-sur-Mer reçoit le nom de tradition « Base aérienne adjudant Pierre GÉMOT » - la première base française à porter le nom d’un sous-officier.
Son nom mérite d’être rappelé, pour que son courage ne sombre jamais dans l’oubli.






Son nom mérite d’être rappelés, pour que leur courage ne sombre jamais dans l’oubli.
Sa mémoire est honorée au Mémorial des Aviateurs, au musée de l’Air et de l’Espace du Bourget, aux côtés d’autres aviateurs tombés dans l’accomplissement de leur mission.

