Pour l’avenir, honorons-les et ne les oublions pas
Après le débarquement anglo-américain
du 8 novembre 1942 en Afrique du Nord, l’armée française reprend le combat
contre l’Allemagne.
Les aviateurs des FAFL
et ceux stationnées en Afrique
sont réarmés par les États–Unis
et participent aux combats
jusqu’à la victoire du 8 mai 1945.
Au sortir de la guerre, l’état de l’industrie aéronautique française et les possibilités budgétaires ne permettent pas de construire un outil de combat aérien répondant aux besoins du pays alors qu’il se trouve confronté à deux enjeux distincts qui demandent des moyens aériens assez différents.
Avec la création de l’OTAN en 1949 face
à l’union soviétique, la France
doit s’adapter à une nouvelle menace potentielle à l’Est dans le cadre
de la Guerre froide.
La modernisation des forces aériennes est difficile. Elles doivent d’abord être équipées de matériels américains et britanniques avant que les productions françaises, d’avions à réaction en particulier, soient en mesure d’équiper l’armée de l’air dont une forte proportion est stationnée en Allemagne.
En même temps, la France est engagée
dans les conflits de la décolonisation
-
en Indochine (1946-1954)
-
en Algérie (1954-1962)
qui obligent à désorganiser les forces aériennes en Allemagne et sur le territoire métropolitain afin de pouvoir agir sur ces deux théâtres d’opération complexes et lointains.
A partir de 1960, la France se dote de l’arme nucléaire et l’armée de l’Air devient l’un des vecteurs de la dissuasion permettant de retrouver l’indépendance politique et stratégique voulue par le général De Gaulle